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Au cœur du carême, le Christ annonce notre résurrection ! Accueillons ces paroles pleines d’émotion et de tendresse, accueillons la présence consolante du Seigneur. Acceptons de baigner dans cette ambiance de confiance, de foi et de merveilleux : un homme mort qui se lève du tombeau ! Nos vies sont régénérées par la présence rayonnante de Jésus, le Seigneur des vivants !


Voir première lecture, deuxième lecture et psaume

Évangile

Jean 11, 3-7.17.20-27.33b-45

En ce temps-là, Marthe et Marie, les deux sœurs de Lazare, envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. » À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »
 Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »
Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. » Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. » Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.

Méditation

Pour la gloire de Dieu et le salut du monde
par Soeur Marguerite Tandonnet
Écouter la méditation

Il est des moments dans la vie où on aimerait que tout se passe autrement… Échec, maladie, perte d’un être cher, je ne fais pas de catalogue, nous avons tellement d’exemples autour de nous. 

Ce dimanche, pour Marthe et Marie, c’est la mort d’un frère. Pour Jésus, c’est la mort d’un ami. Les deux sœurs auraient aimé que tout se passe autrement, que Jésus vienne à temps pour sauver Lazare. Jésus, lui, n’est pas pressé. Il sait que cette maladie ne conduit pas à la mort. Sauf qu’à son arrivée sur place, Lazare est mort et enterré, et nombreux sont les reproches qu’on lui adresse. Jésus est triste, il est bouleversé par la détresse de ses proches et, peut-être, pense-t-il aussi à la souffrance et à la mort qui l’attendent, lui.

Alors il manifeste sa puissance divine par un signe extraordinaire : la mort de Lazare n’est qu’un passage, elle n’est pas définitive, il revient à la vie. Cette résurrection n’a pas lieu, je crois, pour alimenter en nous le désir d’un miracle identique mais pour deux autres raisons : pour que nous croyions que Jésus est proche de nous, qu’il est bouleversé quand nous souffrons ; et pour qu’éclate, aux yeux de tous, sa puissance de Fils de Dieu, la force de sa présence, en un mot sa gloire. Ce geste inouï annonce également que la Passion, la croix et la mort de Jésus n’auront pas le dernier mot. Avec la résurrection, c’est la vie de Dieu qui a le dernier mot, pour le salut du monde.

Chant

Chante ton créateur
Écouter le chant

Chante ton Créateur, ô mon âme,
célèbre celui qui a souffert, qui est mort pour toi,
et quand, bientôt, tu le contempleras vivant,
accueille-le en toi. 

Car le Christ doit se relever du tombeau (bis)

Prépare-lui en toi sa demeure ;
que ton roi y établisse son ciel.
Encore un peu de temps
et il viendra remplir de joie les affligés. 

Interprété par les moniales dominicaines de Beaufort


Demandons à Jésus qu’il soit maintenant notre résurrection. Durant cette semaine redisons cette prière de St Bernard de Clairvaux : « Ô Dieu miséricordieux, entre tes mains je me rends, je cède. En toi je me confie et j’espère. En toi je place mon attente. Toi ma résurrection, la vie de mon corps, je te désire, je t’aime et je t’adore, toi auprès de qui je veux demeurer car c’est auprès de toi que je trouverai le bonheur. »

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