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La liturgie nous offre ce dimanche l’un des textes les plus beaux et les plus fameux de toute la littérature mondiale ! La parabole du fils prodigue nous parle surtout du père. Elle dévoile son amour patient, humble et immense. Laissons les mots bouleversants de Jésus qui parle de son Père réconforter notre cœur.


Voir première lecture, deuxième lecture et psaume

Évangile

Luc 15, 1-32

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !’ Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion.
Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !’ Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ‘Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.’ Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : ‘Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.’ Il se leva et s’en alla vers son père.
Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : ‘Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.’ Mais le père dit à ses serviteurs : ‘Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent à festoyer. Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : ‘Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.’ Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : ‘Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !’ Le père répondit : ‘Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! » 

Méditation

Un homme avait deux fils
par Frère Nicolas Burle
Écouter la méditation

Pourquoi est-elle appelée « parabole du fils prodigue » et non parabole du père et des deux fils ? Ce serait plus juste ! Car le fils prodigue n’est pas le seul personnage. Est-il seulement le personnage principal ?
Cette parabole est probablement la plus connue de l’évangile. C’est aussi l’une de celles qui nous éclaire le plus sur notre foi.
Qui est notre Dieu ? Il est Père !
Un père abandonné par un de ses fils. Mais qui attend, qui aperçoit enfin son fils, est saisi de compassion et court à sa rencontre. Un père qui embrasse, se réjouit et festoie car son fils était perdu et il est retrouvé. Comme un berger retrouve sa brebis perdue. Comme une femme retrouve sa pièce d’argent.
Il est aussi le père de l’autre fils. Celui qui se met en colère et refuse d’entrer. Il sort de nouveau pour chercher son aîné et le faire entrer lui aussi dans la fête. Car « ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »
Qui est notre Dieu ? Il est ce Père.
Il est aussi le Fils de Dieu qui raconte cette parabole.
Ce Fils dévoué qui contraste si fort avec les deux autres fils.
Jésus, le Fils bien-aimé est le visage du Père miséricordieux.
Jésus, le Fils unique recueille les fils adoptifs de son Père.
Jésus, le Fils prodige est mort pour nous et il est revenu à la vie pour nous.
Nous étions perdus et il nous a retrouvés.

Chant

Les miséricordes du Seigneur
Écouter le chant

Les miséricordes du Seigneur
ne sont pas épuisées,
De toujours à toujours
se renouvelle sa tendresse.

Ma part, c’est le Seigneur,
grande est sa fidélité,
C’est pourquoi j’espère
en mon Dieu.

Il est bon le Seigneur,
pour celui qui le cherche,
Il est bon d’espérer en silence
le salut de Dieu.

Regardons notre vie,
revenons au Seigneur,
Élevons notre cœur et nos mains
vers le Dieu du ciel.

J’ai invoqué ton nom, Seigneur,
tu entends mon cri,
Voici que je t’appelle,
tu me dis : « Ne crains pas ».

Fais-nous revenir à toi, Seigneur,
et nous reviendrons,
Renouvelle nos jours
comme autrefois.

Rendons gloire à Dieu le Père,
A son Fils Jésus-Christ le Seigneur,
A l’Esprit qui habite en nos cœurs.

Interprété par les Moniales dominicaines de Beaufort


« C’est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice. » Donne-moi le courage de pardonner Seigneur, comme toi tu me pardonnes mes infidélités, mes petitesses, mon manque d’amour.

Cette méditation vous éclaire ?

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39 commentaires

Rédiger un commentaire

« Je n'ai pas réussi à écouter le chant :«Les miséricordes du Seigneur».
Je vais vérifier si le problème est avec mon portable ou si le problème vient de votre côté. Merci pour tout ce que vous présente... »

Lire la suite

Laurette Desjardins - 14 septembre 2022 - 21:28

« Bonjour, complètement désorienté, depuis la rentrée et la mise de cette formule, je ne m'y retrouve plus, le podcast ne permet pas d'écouter les textes affichés, ce système n'est pas fait pour les gen... »

Lire la suite

TESSIER - 11 septembre 2022 - 18:52

« Avant on pouvait écouter et réécouter comme on voulait lectures, psaume et chant. Là on a un seul podcast à écouter linéairement d'un bout à l'autre. Au moins est-il dans le bon ordre (cad l'Evangile ... »

Lire la suite

Benoit - 11 septembre 2022 - 16:02

« Lors de l'écoute du podcast je croyais entendre l'Évangile du jour et ça ne correspondait pas au texte affiché à l'écran ?
Je suis un peu déçue du changement apporté à votre page Internet !
Merci de m... »

Lire la suite

Thérèse Desrochers - 11 septembre 2022 - 15:51

« J'aime beaucup votre nouvelles presentación.
Je n'ai pas pu acceder aux imagen que accompagnen l'ecoute.
Mais, existent elles?
Merci de votre aide.

»

Lire la suite

Cstolins - 11 septembre 2022 - 13:36

« D'accord avec les commentaires relevant qu'il n'est pas évident d'avoir accès aux lectures autres que celle de l'Evangile. Bien dommage : pour le quatrième âge, nous parler de podcast...Plutôt nous do... »

Lire la suite

BRYVES - 11 septembre 2022 - 10:45

Grâce à l'application pour smartphones et tablettes, écoutez les podcasts des méditations et la prière chantée du matin, où que vous soyez.

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