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“En cette journée missionnaire mondiale, revenons à la source de notre baptême ; laissons résonner ce mot bien connu de l'évangile : « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu ». Ce qui est à Dieu ? Eh bien, tout ! A nous d'être témoins de la lumière de Dieu dans notre monde. A nous également de dénoncer l'obscurité de celui-ci. Puissions-nous aussi nous transformer au contact de ce qui est nouveau et porteur de vie.
Voir
première lecture, deuxième lecture et psaume
Évangile
Matthieu 22, 15-21
En ce temps-là, les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? » Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Méditation
La perversité
par Soeur Madeleine Dedoui
Au moment où se débattait la réforme des retraites, j’ai posé la question à mes amis français pour savoir ce qu’ils en pensaient puisque je n’y connaissais rien. Au Burkina-Faso, il n’y a que les fonctionnaires qui ont droit à la retraite ! Ils m’ont répondu que le chrétien ne se mêlait ni de la politique, ni de ce qui se vit dans la société.
Ça m’a sidérée et inquiétée : je croyais que le chrétien ne vivait pas en dehors de la société. Le chrétien est celui qui vit sa foi en Dieu au sein d’un pays qui est le sien, dans le respect des lois qui le gouvernent. Cela ne l’empêche pas, au contraire, d’élever la voix pour dénoncer ce qui lui paraît, en conscience, injuste. Son devoir de citoyen fait partie intégrante de son agir de croyant. C’est son devoir de soutenir les autres dans la recherche de justice, même si, lui-même, n’est pas directement concerné. Il doit contribuer à faire avancer la société, en apportant sa pierre à la construction. Cependant, cette recherche, et parfois cette lutte doivent être menées dans la paix et le respect des autres.
Quand Jésus dit : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », il veut que nous fassions la part des choses car nous ne vivons pas en dehors de la société. Mais nous ne devons pas perdre de vue que nous sommes, avant tout, appelés à suivre le Christ. Les Pharisiens tentent d’amener Jésus à opposer ce qui relève de la vie terrestre et ce qui relève de la vie spirituelle. Mais Jésus remet le pouvoir temporel et le pouvoir divin à leur place !
Chant
Cantique
Alléluia, alléluia, alléluia, alléluia !
Le salut, la puissance, la gloire à notre Dieu,
Ils sont justes, ils sont vrais, ses jugements.
Célébrez notre Dieu, serviteurs du Seigneur,
Vous tous qui le craignez, les petits et les grands.
Il règne, le Seigneur, notre Dieu tout-puissant,
Exultons, crions de joie, rendons-lui gloire !
Car elles sont venues, les Noces de l’Agneau,
Pour lui son épouse a revêtu sa parure.
Interprété par les Moniales dominicaines de Beaufort
Pour être façonnés par le Christ, conformons-nous au Seigneur avec la prière du soir d'Armand Marquiset, fondateur des Petits Frères des Pauvres et de Frères des hommes : « Avons-nous vécu, Seigneur, cette journée selon vous ? Avons-nous été patients, humbles, aimants ? Avons-nous été attentifs à tous ceux qui venaient ? Avons-nous répondu à l’Espoir de ceux qui demandaient ? Avons-nous embrassé ceux qui pleuraient ? Avons-nous souri de tendresse jusqu’au retour de leur sourire ? Avons-nous prié en toutes les souffrances ? Avons-nous donné des fleurs avant le pain ? Avons-nous éclaté votre joie ? Avons-nous sans cesse été des frères pour nos frères ? Si tout cela ne fut pas, pardonnez-nous, Seigneur, et même si cela fut, cela ne fut pas assez. Aussi nous vous prions : embrasez nous d’amour, chaque jour davantage, Seigneur, Jusqu’au soleil final de votre éternité. »
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À vous la parole
10 commentaires
Rédiger un commentaire« L' homme de foi je crois, il doit avoir un accompagnateur. Que Dieu vous donne son esprit -saint pour me comprendre. Et que Dieu vous bénisse abondamment,la joie, la patience pour le servir. »
Luc - 22 octobre 2023 - 20:48
« Merci pour la parole »
Chris - 22 octobre 2023 - 20:20
« avec Anita je veux vous dire Soeur Madeleine entièrement d'accord avec votre méditation, merci beaucoup. »
Yvette - 22 octobre 2023 - 18:10
« Prier avec vous est un réconfort dans ma vie de malade, ma vie d'offrande, la médiation de l'évangile me rappelle que je vis dans une société et mon devoir de consacrée est large, Merci pour cette mé... »
Servantes de Notre-Dame Reine du Clergé - 22 octobre 2023 - 14:51
« Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
Et j’aurais envie de rajouter : et rends tes convictions, tes jugements, tes positions,… à toi même.
Et ainsi, César et toi-même « ferez ... »
Isabelle - 22 octobre 2023 - 8:54
« Merci pour ces moments qui m'aident tant à prier, moi qui suis toujours en marche vers le Christ Jésus. »
Francoise - 22 octobre 2023 - 8:53